ves, bilabiales, orales. La seule caractéristique qui les différencie, c’est la position des cordes vocales lors de la phonation : les cordes vocales sont passives lors de la production de [p] et vibrent lors de la production de [b]. Sur le plan auditif ces deux consonnes sont muettes, car pendant la phase principale de leur réalisation, il n’y a pas de production de bruit, c’est juste l’explosion, l’ouverture qui produit le bruit. Cependant, sur le plan de la durée, ces deux occlusives sont « brèves et ne peuvent pas être prolongées, ce qui rend leur perception plus difficile que celle des autres occlusives »[5].
Nous avons réalisé 24 transcriptions d’un texte, lu par des étudiants de niveau intermédiaire : L’amour du risque
Quand j’étais jeune, on me considérait comme la pire des casse-cou de mon quartier. Souvent perchée dans un arbre, je me suis retrouvée dans certaines situations quelque peu dangereuses. Par exemple, un jour où j’avais grimpé dans un de mes arbres préférés, un fil électrique se rompit et tomba dans le feuillage. Par chance, il ne m’avait pas touchée. Il a fallu qu’on appelle les pompiers afin qu’on me sorte de cette fâcheuse situation.
Même si mes parents ont fait tout ce qu’ils ont pu afin de me corriger de ce penchant que j’ai pour l’aventure, je suis restée très entreprenante. Très peu pour moi le golf ou la pêche dans le fleuve Saint-Laurent ! Ce qui me passionne, c’est le parachutisme, les descentes en canot, l’alpinisme.
Comme on le voit dans le tableau, la faute principale est consonantique : les étudiants confondent à plusieurs reprises les consonnes sourdes et sonores. Par exemple on prononce pire [biR] au lieu de [piR] ; l’arbre [aRpRə] au lieu de [aRbRe] ; rompit [R¬bi] au lieu de [R¬pi] et golf [k¬lf] au lieu de [g¬lf]. Cette faute est phonémique, donc elle peut entraîner un changement de sens ou une incompréhension de la part de l’interlocuteur.
Nous avons examiné jusqu’à maintenant les difficultés que les sinophones rencontrent lors de l’apprentissage du français suite aux différences des deux systèmes linguistiques. En effet, il ne suffit pas seulement de constater que la langue chinoise est très différente du français, qu’elle appartient à la famille des langues sino-tibétaines et non à la famille indo-européenne et d’insister sur le grand écart linguistique entre la langue maternelle et la langue cible pour expliquer les difficultés des sinophones dans le processus de l’apprentissage. Depuis toujours on considère la langue comme une manifestation de la culture de ceux qui la partagent, une réflexion de leur mentalité. Dans ce sens les différences linguistiques résultent aussi du culturel, et s’il faut aller plus loin dans notre recherche, nous constaterons que certaines difficultés des sinophones face à l’apprentissage du français sont dues à leur culture. Plusieurs observations nous ont ramené à l’idée que la mémorisation occupe une place prépondérante dans l’apprentissage de la langue étrangère par les siniphones, et si au niveau débutant c’est primordial pour l’acquisition de la nouvelle langue, au niveau intermédiaire cette stratégie s’avère corrompue. L’apprenant, au lieu d’utiliser l’indice de la
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