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femmes é coutent et les voici qui parlent :—Il y a plusieurs jours , nous é tions au bord du lac.—Nous lavions not re mil .—Le vent soufflait t rè s fort .—Jp ai glissé , dit lp une , et jp ai l½ chéma calebasse.—Alors , ajoute une aut re , nous avons vu la calebasse , poussé e par levent , spé loigner t rè s vite.—Elle a rejoint lp endroit oùle lac rencont re le ciel , puis elle a disparu.—Et la voici ! Avec cet homme , ce petit homme dedans !Les SaÉ s rient encore. Gentiment . MaÇ na Ré hé est petit , bien sË r , maisil est beau et il a un regard f ranc. Il ne semble pas gê né de se t rouver au milieudes gé ant s.Il reste chez les SaÉ s , et il remarque une des filles du chef .
Elle sp appelleSado Saorom. Elle est belle , vive , adroite. Moins grande que ses s¹urs.Et elle , la belle Sado , sp inté resse Âcet é t ranger qui est beau , t ravailleur ,et qui est aussi fils de chef .Les deux jeunes gens se rencont rent . Ils se parlent , ils sp aiment , ils semarient et MaÇ na Ré héemmè ne sa femme dans son Æ le.MaÇ na Ré hése souvient alors qup en fuyant son village il a laisséson t rou2peau. Maintenant qup il np est plus seul , il doit aller le chercher .Il part .Il np ose pas se mont rer Âson f rè re , at tend la nuit , prend sa part et re2tourne chez lui .Au matin , les gens constatent que la moitiédu t roupeau a disparu.Qui a osévoler ?Le f rè re aÆ né ,www.51lunwen.org plein de colè re , spé lance sur les t races.Le t roupeau , au loin , nage vers une Æ le.On le rejoint .Et quel é tonnement ! Mais aussi quel bonheur : on ret rouve MaÇ na Ré héqup on croyait disparu.Son f rè re aÆ né lui dit :—Reviens au village avec ta femme. Cp est avec nous que tu dois vivre.—Non , dit MaÇ na Ré hé , je veux rester ici . Regardez la belle herbe quejp ai pour mes b ¹uf s. Le t roupeau , les poissons nourriront ma famille et tousmes descendant s , mê me sp ils sont t rè s nombreux.Le f rè re aÆ né insiste :—Viens au moins voir tes parent s : ils seront si heureux.Alors , MaÇ na Ré hérend visite Âses parent s. Ceux-ci insistent aussi :—Laisse tonÆ le. Va chercher ta femme et tes b ¹uf s , viens vivre dans tafamile.MaÇ na Ré héré pond :—Mon Æ le est couverte dp herbe , et mes b ¹uf s sont toujours rassasié s.Ses amis lui disent :—Ne reste pas seul au milieu du Koulou. Reviens au village avec nous.Mais lui , obstiné , ré pond Âtous :—LÂ - bas lp herbe est si haute et toujours verte. Cp est la plus belle herbedu monde.Et chacun ré pè te :—Lp herbe. . . son herbe. . . il ne parle que de lp herbe. . . . cp est unhomme des herbes.MaÇ na Ré héest retournédans son Æ le. Ses descendant s y sont resté s. Onles appelle toujours“les Boudoumas”, ce qui veut dire“les hommes desherbes” .