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haute bourgeoisie et protestante rigoriste.L’éducation familiale devient une relation étouffante pour jeune André :   Et je me sentissoudain tout enveloppé par cet amour, qui désormais se refermait sur moi.  

Sa mère met l’accent sur son éducation intellectuelle. Quand les crises du jeune André interviennent, il interrompt sa formation classique : il ne peut plus prendre les cours à l’école,passe de cure en cure, et Juliette l’encourage dans sa vocation d’homme de lettre : elle payevolontairement les frais d’édition des premiers livres de son fils, et écrit dans son livre decomptes ‘Frais de carrière d’André’.

Quelques années plus tard la mort de sa mère, le 31 mai 1895, est un événementcontradictoire:   Je sentis s’ab me tout mon être dans un gouffre d’amour, de détresse et deliberté.   et aussi   Je me sentais, pareil au prisonnier brusquement élargi, pris de vertige,pareil au cerf-volant dont on aurait coupé la corde, à la barque en rupture d’amarre, à l’épavedont le vent et le flot vont jouer. Il ne restait à quoi me raccrocher que mon amour pour macousine, ma volonté de l’épouser, seule orientait ma vie.   Certes, la perte de sa mère, lapersonne la plus intime dans sa vie est désespérante, mais ce que Gide sent au plus profond estla liberté, ce sentiment ardent qui lui fait crier le fameux :   Famille, je te hais !  . Après lamort de sa mère, Gide écrit successivement Paludes et Les Nourritures terrestres. La premièrelibération le remet en vigueur dans sa carrière littéraire et dans sa propre vie.

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Chapitre III : Les Thèmes du Mensonge ........................ 37

3.1 L’argent et la finance........................... 38

3.2 La religion et la famille ........................... 42

3.3 De l’amitié à l’amour.............................. 47

3.4 La littérature et le jeu des mots ................48

Conclusion................................... 52

Chapitre III : Les Thèmes du Mensonge

3.1 L’argent et la finance

La période qui s’ouvre pour le monde en 1919 est marquée, sur le plan économique, parle déclin de l’Europe. Cette tendance était déjà perceptible avant le déclenchement de lapremière guerre mondiale et compromettait à terme la prédominance européenne dans le monde.En effet, la première guerre mondiale apportait la fortune à des pays neutres, comme la Suisse,la Hollande ou les pays scandinaves ; et plus particulièrement les états-Unis et le Japon, tandisque les nations de la vielle Europe se retrouvaient largement endettées. Jusqu’en 1920,l’ensemble des dettes de tous les futurs belligérants (Russie exceptée), augmente à 180 milliards.La dette du Royaume-Uni passait de 17,6 milliards de francs-or à 197 milliards, celle del’Allemagne de 6 à 168 milliards de francs-or ; la France avait vu sa dette décupler (300milliards en 1928).54Les banques fran aises ont aussi affronté ensuite une longue période dedifficultés, et particulièrement après les perturbations dues à la guerre : la reconstitution desressources s’avère difficile : beaucoup d’épargnants sont appauvris par l’inflation et par le refusde l’URSS de reconna tre les dettes de la Russie tsariste, les capitaux fuient à l’étranger lorsdes crises du franc de 1923-1926.55La c本论文由英语论文网提供整理，提供论文代写，英语论文代写，代写论文，代写英语论文，代写留学生论文，代写英文论文，留学生论文代写相关核心关键词搜索。